Le premier octobre Monsieur André MICHEL, dit « Cacao » a été inhumé dans le tombeau familial du cimetière d’Aigues-Mortes.
Combien étaient-ils pour lui rendre un dernier hommage ? Très nombreux, plusieurs centaines assurément.
Je connaissais bien sûr André MICHEL, j’avais l’habitude de le rencontrer sur son mini vélo. Evidemment j’avais entendu « raconter » son histoire, son retour des camps de la mort mais son parcours réel restait flou.
Puis, à mon arrivée à la Mairie, j’ai eu la chance de l’approcher davantage, soit lors des cérémonies au Monument aux Morts, soit à l’Hôtel de Ville où j’ai eu le privilège de le recevoir à deux reprises.
J’ai été touché par le message de ce rescapé de l’enfer de Buchenwald dont la devise était « ni haine, ni oubli ».
D’autres ont raconté l’épopée de ce jeune aigues-mortais parti rejoindre le Général DE GAULLE, et arrêté sur le chemin de l’Espagne. Pour ma part j’entends encore sa supplique : « ne pas oublier de se battre, pour que jamais plus cela ne recommence. »
Un hommage silencieux a été rendu par l’ensemble du Conseil Municipal, avant l’ouverture de la séance, jeudi dernier à cet aigues-mortais symbole de la résistance à la barbarie nazie.
Monsieur André Michel vous étiez dans la lignée de ces hommes et de ces femmes que rien ne fait plier.
Aigues-Mortes ne vous oubliera pas, une rue portera bientôt votre nom.
Chapeau bas !